Travaux Personnels Encadrés

La Bioéthique

Conclusion

Les technologies modernes nous permettent aujourd’hui de modifier ou sélectionner un embryon, de remplacer ou améliorer des parties de notre corps, d’augmenter notre espérance de vie….On peut ainsi voir de nouveaux espoirs de guérison dans des maladies jusqu’alors incurables, ou des handicaps pour l’instant irréversibles.

Pourtant, ces techniques, pour la plupart très récentes ou simplement en phase de test mettent en jeux des problèmes éthiques. L’opinion publique n’est pas encore prête à accepter les expérimentations sur l’embryon humain par exemple en France.

Il ne faut alors pas oublier le caractère exceptionnel et de dernier recours thérapeutique de ces techniques. Elles sont là uniquement pour appuyer la médecine et les hommes lorsque les traitements habituels sont inefficaces.

Nous devons rester dans une limite et une maîtrise de nos expériences sur le corps humain. Permettre à un tétraplégique de remarcher ou trouver un remède miracle au cancer est une chose, mais améliorer les caractéristiques physiques ou le génome d’une personne dans le seul but de lui octroyer un avantage en est une autre. Nous ne devons pas chercher à modifier la nature d’un homme s’il n’y a pas une nécessité vitale à la résolution du problème. La médecine doit « aider » l’homme dans sa vie, pas le mécaniser à outrance ou le remplacer par un être que l’on aurait voulu parfait.

Enfin, ces techniques doivent être accessibles à toutes et à tous, pour éviter une discrimination médicale et thérapeutique. De plus, elles doivent prendre en compte la volonté du plus grand nombre, sans pour autant délaisser l’avis d’un individu en particulier.

Sans quoi, nous laisserions la médecine dangereusement dériver vers toutes sortes d’expérimentations, jusqu’à peut être perdre notre identité et notre caractère « humain ».